Le proche aidant bénéficie d’un droit au répit qui lui permet de prendre un moment de repos dans la prise en charge de son proche dépendant en faisant appel à de l’aide extérieure.
Les personnes bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie ayant atteint le plafond, peuvent bénéficier de ce droit au répit. Cette aide, limitée à 500 € par an et par personne, finance la prise en charge de la personne en perte d’autonomie en accueil de jour ou de nuit, en hébergement temporaire ou par le biais d’un service d’aide à domicile.
Le proche aidant peut obtenir le statut de salarié et ainsi être rémunéré en tant qu’aidant familial, sous réserve de remplir certaines conditions :
- La personne dépendante qu’il accompagne doit être éligible à l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou à la PCH (Prestation de Compensation du Handicap).
- Il ne doit exister aucun lien marital ou pacte civil de solidarité entre la personne accompagnée et son aidant (conjoint, concubin, partenaire de pacs). Ainsi, le conjoint, concubin et parent ou enfant de la personne dépendante ne peut obtenir le statut de salarié, à l’exception d’une situation de forte dépendance et d’un besoin d’aide constant.
Si les conditions ne sont pas réunies, il est toutefois possible d’avoir droit à une compensation financière provenant de la PCH qui sert de dédommagement à l’aidant familial sur un montant à hauteur de 85 % du SMIC horaire sur une base de 35 heures travaillées par semaine.
En plus de ces aides financières, les aidants familiaux disposent également de droits non financiers. Le proche aidant bénéficie du droit au congé de proche aidant qui permet aux aidants salariés d’obtenir un congé pour s’absenter de leur activité professionnelle dans le but de porter assistance à un proche handicapé ou dépendant.
Il y a deux situations pour lesquelles l’aidant peut bénéficier d’un congé de proche aidant :
- Le salarié décide d’assister un proche en fin de vie : il s’agit du congé de solidarité familial. C’est un congé sans solde d’une durée de trois mois maximum.
- L’aidant souhaite suspendre son activité professionnelle pour accompagner un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Ce congé de soutien familial a une durée de trois mois renouvelables, sans perte de l’emploi.